Episode 6 "Benoît"

Amoureux transi de Géraldine, Benoît ne se résout pas à vivre loin d'elle. A la condition qu'il fasse toutes les tâches ménagères de la maison, la jeune femme accepte qu'il vienne chez elle. Cela déplaît fortement à Sandra qui se brouille avec son amie. Celle-ci décide alors de déménager. Pendant ce temps, Jeremy reste chez lui afin d'écrire des chansons autour du thème de l'esclavage moderne, qu'il trouve absolument honteux, mais tous semblent penser qu'il devrait plutôt écrire sur l'amour.

Que vais-je bien pouvoir dire de cet épisode sympa, mais sans plus ?
Déjà, Sandra et Géraldine qui se disputent, on y croit pas une seule seconde. Je sais, je sais, c'est pas facile de jouer avec des répliques pareilles, je le dis à chaque fois, je suis tout à fait d'accord, et je n'attaque pas les comédiennes, mais quand même, c'est un peu dommage que ce ne soit jamais bien joué. Je pense surtout à Sandra qui essaie de s'énerver, mais qui n'y arrive pas.
Concernant Jérémy, je trouve que les garçons ont été durs avec lui. Ok, c'est pas super super, ce qu'il a chanté, mais bon, c'est pas nul non plus, au contraire. L'idée était bonne au départ. Par contre, on voit bien qu'il n'y a aucune imagination au niveau de la musique étant donné que soit il chante sur sa musique des "Jambons", soit sur celle de Julien.
Bon, alors, les rapprochements d'idées, on a l'habitude dans "Le Groupe", même si ça ne fait pas du tout réaliste. Je pense bien évidemment au fait que Géraldine se soit servi de Benoît (comparaison avec l'esclavage) et que Jérémy, de son côté, soit contre l'esclavage. C'est d'ailleurs un des points communs, et en même temps l'une des différences de ces deux personnages, qui, il faut bien le dire, ont rarement des scènes ensemble, si ce n'est pour casser l'autre. En effet, même s'ils partent tous les deux dans des délires (et souvent les mêmes par ailleurs) les trois quart du temps, ils n'hésitent pas à dire chacun que l'autre est minable, nul, qu'il a mal agi, qu'il est impardonnable etc. Et pourtant, leurs délires se rapprochent assez souvent, voire tout le temps. Là, en l'occurence, Géraldine pense agir de façon normale et respectueuse, persuadée qu'elle fait ça non pour son propre bien, mais pour celui de Benoît, alors que Jérémy, seul sans même savoir ce qu'il se passe, pense que l'esclavage moderne est inadmissible, et il finit par écrire une chanson où un homme devient esclave pour une femme par amour. Bien sûr, cette remarque fait rire tout le monde, même Fred qui pourtant n'était au courant de rien ...